Chambre Syndicale de la Mode Masculine : Le Cocktail des Acheteurs
Pour la première fois, la Chambre Syndicale de la Mode Masculine organisait un cocktail en l'honneur des acheteurs des collections printemps-été 2012 au Cercle de l'Union Interalliée.
Une opération nouvelle, orchestrée par Didier Grumbach, président de la Fédération Française de la Couture, du Prêt-à-porter des Couturiers et des Créateurs de Mode, qui s'ajoute au traditionnel cocktail de clôture de la semaine de la couture.
Les invités, triés sur le volet, s'étaient donnés rendez-vous pour parler affaires, échanger des cartes de visite et des points de vue sur la première moitié des collections de Mode Masculine dévoilées.
En pleine semaine de présentation, l'événement permettait une rencontre privilégiée entre les acheteurs internationaux de de la distribution, encore tous présents, et mettait à l'honneur les designers français déjà présentés, dont Alexis Mabille et Gustavo Lins présents à la soirée.
Parmi les sujets de conversations favoris : John Galliano. Son nom était sur toutes les lèvres. Se posait la question de son procès où l'on retrouvait mercredi dernier un homme affaibli, rongé par les remords, mais surtout celle de sa succession.
Pour la griffe John Galliano, c'est Bill Gayten, ancien bras droit du couturier à ses cotés pendant plus de 23 ans qui assurait la direction d'une collection assez fidèle à la marque, dévoilée le jour-même. Quant à la nomination de son successeur chez Dior, les pronostics vont bon train et le suspens reste entier.
Autre sujet phare : l'explosion du marché de la mode masculine en Chine et aux Etats-Unis.
Pour le marché chinois, plus de 80% du marché de la mode est consacré à la mode masculine.
On assiste à de nouvelles pratiques de consommation et au développement d'un nouveau phénomène culturel. Alors que les femmes s'intéressent pour la plupart aux accessoires, les hommes eux, s'essaieraient de plus en plus aux collections de prêt-à-porter. Une pratique encore inavouée puisqu'il semblerait que ces messieurs préfèrent exhiber leurs tenues de créateurs sur papier glacé, plutôt que de se montrer avec en société.
Même constat pour les Etats-Unis où le marché de la mode masculine ne cesse de prendre de l'importance. Pourtant, Barneys, leader américain de la distribution de luxe, manquait à l'appel ce soir-là.
T.D.
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