MODE spécial boutiques
MODE spécial Boutiques
Mode Special
J’ai besoin de nouveaux espaaaaaaces …
de vente !
Boutiques.
Armand HADIDA
Directeur artistique L’Eclaireur (Art director L’Eclaireur)
PARIS
Aujourd’hui, la Mode c’est tout le Lifestyle, tout ce qui nous entoure. La marque de votre micro, de vos lunettes, de votre écharpe, votre crayon, vos chaussures, votre allure, votre manière de marcher, de déambuler, ce port de tête …
La Mode, un tout, un rien ?
Mais surtout des univers où acheter …
exemple de nouveautés,
les pop-up stores.
Charlotte BOUVIER
Directrice marketing Uniqlo France (Marketing director Uniqlo France)
PARIS
Un pop-up store, c’est un magasin éphémère. C’est un moyen de faire découvrir une marque en la rendant un peu événementiel et un peu plus désirable.
Investir un lieu choisi dans une capitale internationale,
pour 3 / 6 mois.
Tester la pertinence du point de vente,
ou
amorcer
le buzz !
Une mini-boutique au cœur du Marais
pour la marque enseigne Japonaise Uniqlo
en attente du lancement de son vaisseau amiral de l’Opéra,
Devise ?
Des prix bas.
Charlotte BOUVIER
Directrice marketing et communication Uniqlo France
PARIS
On est une marque très puissante avec 850 points de vente à travers le monde …en fait malgré les volumes qu’on produit, qui sont énormes, on ne travaille qu’avec 70 partenaires industriels en Asie.
En attente de la rénovation de sa boutique de la rue Saint Honoré,
la maison de luxe italienne Prada,
s’offre la place Beauvau,
entre le ministère de l’intérieur
et le Palais de l’Elysée.
(n’y voir aucune malice !)
Patrick PERMAGENT
Directeur général Prada France (Ceo Prada France)
PARIS
Colossal, non, c’est un investissement … évidemment à chaque fois que l’on ouvre une boutique de luxe, c’est un investissement, en même temps, c’est très important de conserver l’image que nous avons, puisque nous sommes une maison de luxe, même lorsque nous faisons un espace temporaire. Si l’on parle uniquement sur le plan économique, c’est probablement plus coûteux de ne pas ouvrir, que de … d’ouvrir une nouvelle boutique.
Le risque, le jeu, le pari,
les Galeries Lafayette dament le pion à leur confrère new-yorkais Saks !
Un nouvel espace souliers de 3000 m2.
Michel ROULLEAU
Directeur général Galeries Lafayette (Coo Galeries Lafayette)
PARIS
La chaussure, après les sacs à main, après les lunettes de soleil, c’est vraiment le produit phare. et il faut savoir que la française est championne d’Europe de la consommation de chaussures, puisqu’elle achète en moyenne 6 paires de chaussures par an. C’est véritablement un produit d’addiction !
150 marques, 75 exclusives.
La clientèle étrangère ?
50 % du chiffre d’affaire.
Mais comment travailler
l’opulence ?
Patrick JOUIN
Designer Jouin-Manku
PARIS
C’est l’idée du bazar. Il y a cette idée de trouver, de chercher un trésor, de chercher quelque chose et de le trouver. Il y a un jeu … dans cet agencement là, il y a l’idée du jeu, de la chasse aux trésors … c’est le contraire de quelque chose qui est très rationnel, et en même temps, c’est très rationnel.
Design sonore olfactif optique
la boutique, lieu privilégié
éphémère … pérenne ?
Armand HADIDA
Directeur artistique L’Eclaireur (Art director L’Eclaireur)
PARIS
C’est dans la manière de cuisiner, d’orchestrer, qu’il est important d’amener une présentation et surtout de répondre à l’attente d’un consommateur qui est sur-informé, plus ou moins blasé.
Nouveaux lieux nouvelles consommations
Cherchez.
Partout.
La chasse
est ouverte
REMERCIEMENTS
Prada
Uniqlo
L’Eclaireur
Jouin-Manku
Galeries Lafayette
©MediaTV 2009
ENGLISH VERSION: http://www.youtube.com/watch?v=tlLE-fzqkVE
Sortir de l’ombre le talent caché de jeunes (et moins jeunes) créatrices, créateurs, et les élever à un rang international …
Martine et Armand Hadida seraient à l’origine du concept même de “concept store“. Ils peuvent, pour le moins, s’enorgueillir d’avoir découvert, et mis en vente les toutes premières collections des écoles belge (la bande des 7, Ann Demeulemeester, Dries Van Noten, Martin Margiela… ), japonaise, les faux-culs de Vivienne Westwood, les pirates de John Galliano, les modernes Moschino, If 6was7 …
Depuis 25 ans, leur “boutique“, L’Eclaireur propose, non pas des vêtements ou des meubles, dans un décor signé Piero Fornasetti, mais des Objets. Une paire de souliers, un collier, un bracelet, une robe, une jupe, un tabouret, une photographie, un disque … sont des objets. Ils nous définisssent, définissent nos cadres de vie et de pensées.
L’Eclaireur s’installe dans quelques semaines rue de Sévigné, à Paris, entre le musée Carnavalet et la place des Vosges. Le concept de ce nouveau “concept store“ ne serait certes pas pour déplaire à Madame de Sévigné.
La marquise “désacralisa“ ! L’épistolière du XVIIème connaissait les codes et les carcans, et les faisait voler en éclat. Pour le plaisir de partager les “infos“, bien sûr, mais aussi pour “le divertissement“. Et, dans le but avoué de ne pas lasser, se jouer de belles tournures en sautant du coq à l’âne.
L’Eclaireur de la rue Boissy d’Anglas est mort, vive donc … l’Eclaireur de la rue de Sévigné !