Première journée de Mode Masculine
Après Milan, c'est au tour de Paris d'accueillir la "Fashion Week" masculine. Du 24 au 27 juin, une cinquantaine de créateurs présentent leur collection parmi lesquels Jean-Paul Gaultier, Louis Vuitton et Hugo Boss.
Script de l'émission:
Mode Spéciale Collections Hommes !
Battements de cœurs... sourire aux lèvres - la confiance est revenue. Nous sommes en été 2010. Jean-Paul Gaultier - sage. Louis Vuitton - couleurs. Francisco Van Benthum - flotte. Hugo Boss - respire.
"J'en ai marre de la récession, de ce côté négatif. Je voulais une ambiance plus optimiste, plus fun", dit Bruno Pieters.
Hugo est l’avant garde de la marque Hugo Boss, "boosteur" des ventes des costumes plus classique pour l’Asie Pacifique.
"Je suis optimiste pour l’avenir et surtout pour tout ce que le marché va nous présenter en 2010", dit Claus Dietrich Lahrs, président de Hugo Boss.
Mais peut-être faudra-t-il néanmoins se prémunir des flèches empoisonnées, voire toxiques ?
"Ah ah... je ne sais pas, c’est une très belle phrase... mais je ne sais pas", répond Bruno Pieters.
Le styliste Paul Helbers travaille sous la supervision de Marc Jacobs. Jaune taxi new-yorkais, ou cyclistes. Et des sacs, des sacs, des sacs, évidemment …
"L’homme se porte particulièrement bien depuis quelques années maintenant. Et puis globalement on est optimiste malgré la crise, parce que la crise modifie peut-être le comportement des consommateurs, mais en tout cas les fait revenir aux valeurs sûres", dit Yves Carcelle, PDG de Louis Vuitton.
Le créateur hollandais Francisco Van Benthoum, diplômé de la Saint Martin’s anglaise, défile à la nouvelle Cité de la mode et du design, surnommée Docks en Seine.
"Docks en Seine va être le premier lieu de sensibilisation du grand public à toutes les formes de mode et de design avec un aspect aide à la jeune création, nous le prouvons", dit Florence de Monza, directrice relations extérieurs de la Cité de la Mode.
La collection s’appelle "Solitude". Néoprène, transparences, portées superposées... force de réflexion ?
"Il faut revenir aux questions fondamentales. A quoi servent les designers, que dessinent-ils et quelle est leur habileté à regarder le futur ?" s'interrogeFrancisco van Benthoum.
Quels investissements, pour cette troisième collection ?
"Vous voulez dire en chiffres ? La collection entière m’a coûté 20 000 euros."
Jean-Paul Gaultier vise la perfection. Souvent il l’atteint. C’est l’excellence !
"C’est très graphique, il y a des jeux de rayures des superpositions, un effet presque cinétique, des vêtement quelquefois fait en deux matières", nous dit le créateur. "Deux rayures superposées qui ne font plus qu’une seule couleur et au mouvement, discrètement on voit quelque chose d’autre arriver".
Les modernistes des années 60, mais épaulé années 40, cèdent leur place aux jeux miroirs des cinétiques. Architecture, pure, sobre.
D’où viennent ses idées ?
"Ça vient d’une envie … d’un petit changement par rapport à ce que je fais d’habitude … quelque chose d’assez frais", répond le créateur.
Mais pourra-t-on jamais habiller un homme différemment ?
Réponse : "Demain, peut-être".
Remerciements :
Hugo Boss
Louis Vuitton
Francisco van Benthoum
Jean-Paul Gaultier